Né à Lyon en mai 1957, Georges Rossi, peintre animalier naturaliste, a grandi comme un tarzan des villes dans le parc de la tête d’or, la tète pleine d’images de Fredérick Rossif, et de Dactary ; dans le fond du jardin, il imagine une jungle dans laquelle il devient Robinson Crusoé.
Un soir de blues, il ouvre un livre d'art animalier de Robert Bateman, il est fasciné, c’est la révélation :« Je tournais les pages du livre de ce peintre dont je n'avais encore jamais entendu parler, et j'ai pensé : c'est ça que je veux faire. » Il recommence à peindre et jamais plus, il ne s’arrêtera. Il immortalise les animaux sur la toile et retrouve son âme d’enfant. Sa main va rechercher l’ultime vérité et la perfection pour traduire les émotions, la sensibilité et la vulnérabilité de ces animaux repoussés par la civilisation mécanique. Il parcourt les parcs animaliers, jette un regard émerveillé sur la vie sauvage qui l'entoure, effectue plusieurs séjours en Afrique, il observe et photographie la faune dans son milieu naturel pour recopier l’exactitude d’une forme, d’un mouvement, jusqu’à l’expression ultime du vivant.